Clap sur la mémoire du Parc de la haute-Sûre/Forêt d’Anlier

17
Oct
2017

Par Jacqueline Daloze 17 octobre 2017 Catégories Visite guidée Pas de commentaires

Coup d’envoi de la collecte de récits de vie initié par le Musée en Piconrue, sous l’égide du Parc naturel de la haute-Sûre/Forêt d’Anlier.

Soucieux de réunir des témoignages directs sur la vie passée dans la région, le Musée en Piconrue a voulu rassembler des récits à travers tout le Parc naturel, soit les communes de Bastogne, Fauvillers, Habay, Léglise, Martelange, Neufchâteau et de Vaux-sur-Sûre. Au programme : les événements marquants bien sûr comme l’Offensive des Ardennes (cliquez ici pour découvrir notre documentation), la tornade à Léglise ou la catastrophe de Martelange, mais surtout la vie au quotidien telle que l’ont vécue les anciens.

Des partenaires solides pour un projet ambitieux

C’est une démarche qui ne s’improvise pas. Des moyens importants ont été dégagés par le Parc, grâce à différents partenaires : LEADER, le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et la FDW (Fédération Wallonie Bruxelles). Le Musée a confié cette mission à votre serviteur, qui dans ses multiples vies, a été journaliste et réalisé durant de longues années des entretiens du même type pour le compte de l’asbl Histoire collective, aujourd’hui défunte. Je fais équipe avec Silencioprod, deux jeunes vidéastes talentueux.

Une aventure au long cours

Rencontres préalables dans les communes, mise au point d’une liste de 21 personnes que nous allons rencontrer jusqu’au mois de juin, choix des thèmes retenus… Le projet vise à enrichir le fonds du Musée, mais il implique tous les habitants du Parc. Des rencontres entre générations sont prévues l’automne prochain. Une pièce de théâtre permettra aussi de toucher un plus large public. À suivre donc…

La confiance, un ingrédient essentiel

L’installation du matériel chez nos hôtes permet de « prendre la température » des uns et des autres, et les entretiens, toujours émouvants, se déroulent dans la confiance. C’est parti pour une bonne heure d’entretien, ponctué de silences, de sourires, et parfois de larmes.

« Mordre sur sa chique »

Ce n’est pas une vie facile ni particulièrement paisible que révèlent nos témoins. Le « bon vieux temps » était souvent dur, il fallait « mordre sur sa chique » et beaucoup travailler pour joindre les 2 bouts. Pas de regrets pourtant. Nous quittons nos hôtes, pleins de reconnaissance pour ce qu’ils ont accepté de partager.